Aube-Glorieuse à vous ... je me nomme Aelshar Syn'or, je suis un Chevalier du Soleil [Paladin] mais laissez-moi vous conter mon histoire ...
Je nacquis il y a 125ans, dans la magnifique Quel'Thalas, de père Maître d'arme et de mère Magistrice, leur amour avait été instantané, sans mot, juste un regarde, celui qui dure une éternitée, pendant laquelle on oublie tout, même notre vie ... leur mariage ne fût pas contesté par qui que ce soit en voyant les liens qui unissaient déjà les deux amants, bien que certains rabats-joies parlent de temps gaché ... mon père, Anashar Syn'or attachait la plus grande attention à mon éducation, me parfaisant dès qu'il le pouvait dans les arts de la guerre, tandis que ma mère s'occupais de mon enseignement arcanique, une famille indivisible issue d'un mariage couronné par le Soleil
Puis, vint le Fléau ... ce n'était qu'un léger murmure dans la bouche des habitants de la citée, des hommes se relevaient d'entre les morts pour attaquer ceux qui étaient jadis leurs pairs, les citoyens semblaient tour à tour inquièt et confiant en leur aptitude a règler le problème, mais l'attaque de la légendaire Quel'Thalas, jadis imprennable se fit de plus en plus proche, jouant avec son amie d'enfance Yseria, Aelshar ne vit tout d'abord qu'une forme sombre, une sorte de machine volante ... un zepellin comme dans les livres, puis, une multitude de forme ailée qu'il connaitrait plus tard comme des Gargouille et des Wyrm de glace ...
Une explosion...
Quelqu'un hurlait : Ils ont détruit le premier cristal !
Aelshar, brûlant de désir vengeur et de la fougue de son âge se carrapata et se barriquada dans sa maison, pensant y être en sûretée, observant les massacres du haut d'une fenêtre et l'espèce de brouillard verdatre et immonde qui s'emparait de la capitale ... sont attention fût tout d'un coup reporté sur Ysera, il se maudit mille fois et courrut hors de la maison pour la faire venir, il la vit, au loin l'air légèrement sonnée, Aelshar se précipita pour la rattraper avant de sentire une odeure étrange et infâme ... Yseria se retourna, et il vit la chose la plus attroce de son existence, Yseria était morte ... mais bougeait .... se déplaçant d'un pas lent vert lui, presque trébuchant ...
Aelshar hurlat, de toute ses forces.
Ses parents engagés dans la bataille, sa meilleur et seule amie ... réduit à l'état d'anomalie, Aelshar perdit, dans ce hurlement, l'éclat de la vie qui irradiait ses yeux, et tout ceux qui le verraient après se renderait compte a quel point le jeune garçon plein de vie et d'entrain avait changé ... il faut 75 années pour faire un Haut-Elfe, et une minute de guerre pour le détruire.
Prennant son arme en main, saisit de folie Aelshar tua celle qu'il aimait plus que tout, avant de sombrer, ne supportant pas le choc.
Il fût miraculeusement receuillit par une amie de sa mère, une Prêtresse du Soleil qui le fit partir en zone " saine " avec tout les réfugiés, jamais Aelshar n'entendrait à nouveau parler de ses parents, que comme deux êtres d'amour ayant péris au combat, sous le nombre.
Aelshar pris la voie qui lui semblait alors la plus naturelle, un guerrier entrainé aux arts de la lumière, un Chevalier du Soleil, s'isolant pour s'entrainer, se coupant même du monde pour eviter à son coeur mutilé de souffrire plus qu'il ne le faisait déjà, Aelshar finit par sortir, un jour de son monastère, calmé par ses enseignements il jura d'oeuvrer pour son peuple, évitant soigneusement cependant de se prononcer sur quelque sujet que ce soit, il entendit parler de l'un des seuls groupe Haut-Elfe restant : l'Ordre de Haut Soleil, dirigé par des personnes en qui il avait plus confiance qu'en sa propre raison ... voila, l'enfant que j'étais, changé par la guerre vous écrit ce parchemin, dans l'espoir de pouvoir rejoindre le seul, et je dis bien le seul groupe n'ayant pas été ... corrompu par les guerres ou le seigneur Kael'Thas.
< Aelshar Syn'or ferme soigneusement le parchemin et le scelle à la cire, avant de l'envoyer en courrier recommandé pour l'Ordre, répétant dans un murmure : >
Que l'Aube ne ternisse jamais de son éclat protecteur.