Ca y est !
Je suis arrivé à capter,
L'espace d'un instant qui restera maintenan,
A jamais gravé dans ma mémoire,
Ton sourire fugitif,
Ce sourire de paix,
Beau et simple à la fois ...
Je pourrais passer l'eternitée à contempler cette éphèmère beautée.
C'est avec le coeur brûlé que je suis partit dans cette croisade ardente,
Traverser le néant pour te retrouver,
Toi que j'ai tant aimé,
Toi que j'aurais du garder...
Peut-être n'étais-tu qu'une illusion,
Cherchant une faille à ma raison,
Ranimant les horreurs du passé que j'avais oublié,
Oui toi, passion de tout les temps, Esprit flamboyant ... Mon amour.
Chair calcinée,
Corps mutilé,
Âme prise dans les barbelés...
Il a tout les syndrômes de la passion qui se meurt, emportant avec elle son dernier brin de frisson.
Amour de ma vie,
Muse qui me tira de l'oublie,
Ma passion pour toi n'a d'égal que ton infinie beauté que seul le soleil couchant a une chance d'égaler.
Tu es la rose s'épanouissant dans la clartée du matin,
Tes doux rêves me mettent à l'agonie,
Et,
Dans tes yeux illuminés,
J'entre-apperçois toutes les étoiles de mon coeur ardent,
Toi qui me met aux abois, aime-moi !
Malgré la douleur je vis dans le bonheur de pouvoir te retrouver,
Pour une nuit un soir,
Ô toi mon aurore,
Je me suis noyé dans le désespoir.
Mon rayon de soleil,
Je ne peut envisager de te regarder,
Sous peine de me laisser subjuger,
Par ta seule bontée tu soignerais les blessés,
Tu rendrais la vue aux aveugle et couvrirais d'or les personnes rencontrées ...
Toi qui vie pourtant dans la simplicité.
Ma Reine,
Mon Monde,
Que puis-je faire pour toi ?
Je veux te servire,
Assouvir tes moindres désirs
Jusqu'à mon dernier soupir
... pour te faire plaisir,
Je ne ferais point languire ...
Oui, je te vendrais mon âme,
Tout cela pour rester auprès de toi.
Pour toi que j'aime voir,
Toi que je retrouve chaque soir tôt ou tard,
Toi qui hante mes rêves et mes cauchemares,
Toi qui nourris mes craintes et mes espoirs,
Je t'offrirais la lune et ses étoiles, pour un simple sourire, il faut me croire.
Alcool, tendre liqueure chargée d'émotions,
Fibre de la robuste piraterie, imprégnant, mélée à la sueur les chemises de matelots ivres, dansants devant les feux de joie,
Et emmenant inexorablement nos sens à l'oubli,
Une étrange sensation d'ivresse printanière,
Venant de l'essence d'un monde ou la vie se renouvelle à chaques gouttes de cette solution miracle, à la couleur sable. Faisant resentir et vibrer les vagues chargées d'écumes venant s'écraser sur les rives du temps,
Oui,
Tout cela dans un verre, un de plus pour échapper à la douleur tiraillant l'âme, rendant le supplice plus doux et les chansons de vie tonitruantes,
Nous laissant sombrer, nous écrouler dans l'euphorie d'une soirée.
Ressent le calme du matin,
La douce aurore qui exalte ses derniers instant sur les rives d'un lac palpitant de vie, dans lequel les paisibles flux forment des ondes résonnant jusque dans l'esprit au repos,
Là où l'on effleur le paradis, encore bercé dans ses reflets tissés par une ombre à fleur de peau,
Ce sont toutes ces sensations là qui me font oublier le monde courrant inévitablement à sa perte.
Perle noire qu'est mon âme,
Joyaux des abysses,
Désir des profondeurs ténébreuses de mon être à l'agonie,
Une illusion,
Une passion,
Un mirage dans lequel je me suis noyé,
Un espoir distordu par le temps, dévoré par le chagrin,
Sensuelle sensation d'un éclat de prisme,
D'une cristal de rage,
Ou bien encore d'une émeraude fauve,
Mais,
La peur de te dévoiler ce qui m'étreint consume mon être et me met sous une insoutenable pression,
Liquéfiant mes chairs et mon esprit, tel un parasite pernicieux, incrusté dans mes souvenirs et ce que je suis.
Ombre,
Linceuil ténébreux,
Evoûtante rose,
Rubis de sang et de passion,
Enveloppante douceur dans laquelle je me suis défait de toute contrainte,
Je ressent désormais mille frissons d'une sauvage libertée,
Cet Oeil-de-nuit étoilé animant la journée et attirant le regard,
Raffraichissante présence,
Reposance aura de cette secrète et boulversante amante à qui je me suis un jour livré.
Ombre-de-mort